Côte d’Ivoire/Une ONG porte plainte contre Safarel Obiang après la sortie d’AHOCO

  • Par Akina De Kouassi
  • 04 Oct. 2019
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C’est un sale temps pour Safarel Obiang dont le nouveau single intitulé « Ahoco » fait l’objet de critiques et d’attaque .


Après la censure de son œuvre par l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI), c’est une Organisation Non Gouvernementale qui l’a assigné le vendredi 27 septembre 2019 pour incitation à la dépravation des mœurs et à la débauche de la jeunesse.

Dans un communiqué rendu publique, la Confédération des Femmes Laïques Pour la Réhabilitation de l’Image de la Femme (CPRIF) a fait ce constat : le terme "’Ahoco" qui désigne un  instrument de musique du peuple baoulé, « que l’artiste Safarel Obiang brandit comme un concept » a été sorti de son contexte pour se retrouver sur la scène d’une façon infâme.

« Vous remarquerez avec nous que l’exécution chorégraphique de ce concept nous montre clairement des gestes de dépravation et d’incitation à la débauche.  La chorégraphie produite par nos enfants au rythme de ce tube est d’une suggestivité vraiment insupportable ».

L’ONG va plus loin : « Dans l’exécution du "Ahoco", l’individu feint de se masturber devant un public. Dans un élément vidéo publié sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit  un gamin mimant la masturbation au rythme de cette musique », indique en substance le communiqué de la CPRIF.

Pour la CPRIF, dans les paroles de sa chanson, l’artiste fait usage des termes qui décrivent la masturbation, d’autant plus que le terme « Ahoco » signifie dans le jargon ivoirien la masturbation.  "L’artiste Safarel O’biang fait clairement la promotion de la perversité et son nouveau tube est aux antipodes de l’éducation donnée à nos enfants", conclut le communiqué de l’ONG portant la signature de Jocelyne Douarou.

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