Ghana: Le transport, un atout à consolider pour ses retombées touristiques.

  • Par Akina De Kouassi
  • 16 Mai 2020
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Destination très prisée par les touristes anglophones, le Ghana présente un atout touristique indéniable, mais qui rencontre parfois des difficultés dû au coût élevé de l’hébergement et des transports.


Un rapport de 2017 du site voaafrique.com indiquait qu’en 2016, le tourisme a généré 1,3 milliard de dollars de recettes touristiques directes pour l'économie ghanéenne, l'équivalent de 3% du PIB annuel du pays. Cependant, le coût élevé de l'hébergement et des transports au Ghana a toutefois souvent été accusé de faire fuir les touristes. Qu’en est-il de nos jours ?

Transport Aérien

Au niveau du transport aérien, le Ghana abrite deux principaux aéroports. Il s’agit de Kotoka International Airport qu’on trouve à la capitale, à Accra et de l’Aéroport de Kumasi, deuxième ville économique du pays, un peu plus au nord.

A Accra, les vols directs de Paris sont rares, ce qui impose la plupart du temps une escale. En plus, il faut débourser, pour un simple aller, la somme comprise entre 200 et 650 € selon les périodes. Les principales compagnies desservant Accra sont : British Airways, Alitalia, KLM, Emirates et Afriqiyah.

Déplacement inter-ville

Trois moyens de transports sont employés pour effectuer les déplacements inter-ville au Ghana :

-L’avion

Même si les vols intérieurs sont peu onéreux, l’avion est un moyen de transport peu usuel au Ghana pour les déplacements inter-ville. Les quelques lignes domestiques qui existent, relient Accra à Kumasi, Tamale ou Takoradi, avec Antrak Air et City Link. L’avantage en cela, c’est qu’il permet d’économiser beaucoup de temps lorsqu’il faut se rendre du sud au nord du pays.

-Le train

Avec un service aléatoire, l’usage du train dans les déplacements inter ville au Ghana s’effectue sur l’axe Accra-Kumasi, et Kumasi-Takoradi. En vrai, les voies ferrées ghanéennes connaissent un état léthargique qui est en train d’être réhabilité petit à petit.

-Le bus

Le bus est le moyen le plus simple et rapide dans le transport inter ville au Ghana. En plus, le bus s’avère fiable et confortable, contrairement aux « trotros ». La compagnie gouvernementale la plus en vogue est le « Intercity STC » qui est la principale compagnie de bus long-courrier du pays. La compagnie VIP quant à elle, propose des bus qui partent toutes les demi-heures entre Accra et Kumasi ou Tamale. Si les bus sont moins chers dans le transport au Ghana, ils sont aussi les moins confortables.

Les lignes internationales de bus

La plus connue est celle de la compagnie étatique « STC » dont le siège à Abidjan (Côte d’Ivoire) est à Treichville. Des lignes internationales de bus qui font la liaison avec Abidjan (Côte-d’Ivoire), Lomé (Togo), Cotonou (Bénin) et même Ouagadougou (Burkina Faso). C’est une compagnie très confortable avec un service très honorable. Deux hôtesses, à bord des bus, sont aux petits soins des passagers jusqu’à destination. Pour alléger le poids de la fatigue lors du voyage, des cocktails gratuits sont offerts aux passagers. Quant à la sécurité, elle est garantie durant le trajet des frontières du Ghana jusqu’aux autres des pays limitrophes, par des agents de sécurité armés.

Conseil : Pensez à réserver ou à acheter votre billet à l’avance, surtout dans des périodes importantes comme Noël où la demande est assez forte.

Déplacement intra-ville

Peu confortables et chers à la fois, les « trotros » sont les minibus locaux, pour les déplacements intra-ville au Ghana. L’autre difficulté que présentent les « trotros », c’est que, un peux vieux et branlants, ils ne partent uniquement que quand ils sont pleins. Mais ils ne complètent qu’aux endroits où les bus “officiels” ne vont pas.

Les taxis sont nombreux dans la ville ; on en trouve assez facilement, même pour aller dans des villes proches. Au cours du voyage, il y a la possibilité que le conducteur prenne d’autres passagers ou alors, le client peut prendre le taxi à titre personnel. Le titre de transport se négocie au préalable entre client et conducteur. A défaut, le tarif sera soumis à la note du compteur.

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