Chroniques de Lass

L’Afrique est pleine de paradoxes. Ce continent recèle des ressources fabuleuses, mais il abrite en même temps e plus grand nombre de pays les moins avancés.

Il est démontré que celui qui a vécu le pire, peut vivre le bonheur, vice-versa.  L’Afrique demeure un motif de satisfaction à travers de brillantes civilisations du passé, surtout de l’Egypte. L’histoire de l’Egypte antique fascine et passionne le monde des chercheurs, des historiens, des archéologues du monde entier tout comme celle de la Nubie.

La puissance de l’Egypte pharaonique, à travers ses couronnes, royaumes et empires, le pharaon et son administration...inspire et est plagiée depuis toujours par les gouvernants modernes. Carrefour de deux civilisations orientales (méditerranéenne et sumérienne) et de deux pays africains (la Libye et la Nubie), l’Egypte est bien l’intermédiaire de deux mondes dont elle a su juxtaposer les apports culturels.

L’histoire du monde est riche en rebondissements, et événements cycliques qui concourent à prouver qu’aucune situation n’est immuable.

« Chaque génération dans une relative opacité doit découvrir sa mission et la remplir ou la trahir »

Ces propos de Franz Fanon doivent interpeler la conscience de tout africain. Il n’y a pas à désespérer. L’Afrique doit  plus que jamais inspirer. Il lui faut un réaménagement hardi de l’espace politique d’un continent morcelé, une stratégie de développement ou l’éducation et la recherche scientifique s’harmonisent avec l’identité des peuples du continent.

Enfin d’une prise de conscience par les africains de leur place et leur rôle dans le monde s’impose.