Arts & Cultures

Le Bureau ivoirien du droit d’auteur est en tournée de remobilisation, de sensibilisation et d’informations des équipes de la perception. Après l’étape d’Abidjan, il a mis le cap sur les villes de l’intérieur le samedi 12 février dernier.

Comment faire pour atteindre les objectifs financiers de l’année 2022 ? C’est la grande difficulté à laquelle est confronté le Conseil de gestion et de restructuration du Burida, mis en place en mars 2020. Depuis le début de cette année, l’organe suprême de gestion de la banque des artistes ivoiriens, a mis sur pied une campagne de sensibilisation qui vise à remobiliser les agents percepteurs et de recouvrement des droits d’auteur. Il veut récolter, coûte que coûte, la faramineuse somme de 7 milliards FCFA inscrite dans le budget 2022.

Après le tour des communes d’Abidjan, le comité de pilotage de la campagne a mis le cap sur les villes de l’intérieur du pays. Le samedi 12 février 2022, les conseillers Fadal Dey et N'Goh Raymond ont eu une séance de travail avec la représentation du BURIDA à Bouaflé.

A l’occasion, ils ont présenté les résultats financiers de 2021 et les objectifs financiers de 2022, recueilli les difficultés des équipes présentes sur place et fait quelques recommandations. Puis, s’en sont suivies les sessions de « formations à l'endroit des autorités administratives, policières, militaires et judiciaires, des artistes, des faîtières d'utilisateurs d’œuvres de l'esprit et des principales associations exerçant sur le ressort territorial de ladite ville ». Le choix de Bouaflé pour abriter la première séance de travail et de sensibilisation des villes de l’intérieur n’est pas fortuit.

En effet, le maire Lucien Léhie Bi, décédé tragiquement le 17 novembre 2021 et inhumé ce samedi 12 février, a été le premier maire de l'intérieur du pays à adhérer à la politique de signature de convention du BURIDA avec toutes les communes. Après Bouaflé, la campagne s’étendra aux villes de Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo.

M.W.